The gargouille game

The gargouille game
Ils sont jeunes, immortels, abîmés, mauvais, carnassiers et plein de vices. Bienvenue du côté des méchants, face à des perso détestablement attirant qui viennent de mettre au monde un nouveau jeu diabolique...

mardi 10 décembre 2013

Extrait Chapitre 8

Sil épie Gabe qui essaye de courtiser Hélène au parc...

De là, je pouvais maintenant profiter pleinement de toute la scène, et bien qu'ayant raté le début, j'en cernais très rapidement les enjeux...
Tu as tout qui joue en ta faveur. Tu es jeune, intelligente, déterminée... Tu es belle comme tout... Et tu as l'air comblée d'avoir fait certains choix. Je t’envie tu sais.
« Elle est bonne, riche et goûteuse ouais, saleté de Gabe ! ».
J'ignorais qu'il était capable de tant de tact, et de fourberie. La pucelle aurait aimé disparaître. Ses joues habituellement rose bonbon étaient maintenant de ma couleur préférée, rouge sang.
« A croquer. »
Merci... Je ne sais que dire, je ne suis pas habituée à tant d'éloges... bafouilla-t-elle en remuant le sol de ses petites ballerines de danseuse.
Hélène tu es la petite amie dont j'ai toujours rêvé.
« Mais quel connard ! ».
Tu sais bien que je ne suis pas libre, lui répondit Blondie en mettant ainsi fin au couinement qui avait faillis me mettre à jour.
Oh oui, Paul... C'est curieux quand même que tu ne m'en parle jamais...
Tu te trompe, il est parfait, et je l'aime plus que tout au monde.
Et moi je tiens à toi. Je peux t'offrir bien mieux Hélène !
«Bah tiens, comme quoi ? »
Je regrette Gabriel mais tu n'es pas du tout mon genre. Tu auras beau faire l'inventaire de mes qualités cela ne te mènera nul part, au mieux tu obtiendra mon amitié et crois moi, c'est loin d’être gagné  !
« Bien joué blondie ! Et vlan, mange ça Gabe ! »
Courroucée, mademoiselle Desavoie reposa le chiot au sol et tourna les talons.
Bonne nuit ! lui hurla Gabe vexé et l'amour propre à vif.
Je pouvais percevoir le sifflement qu'il retenait au fond de sa gorge afin d’épargner les tympans de sa belle encore trop proche.
« Niark niark niark »
Je t'emmerde Sil, grommela-t-il avant de poursuivre sa route vers la sortie.
J'en restais sans voix. Mon petit camouflage ne l'avait pas trompé une seconde. Le voilà qui s'éloignait ainsi, son clébard aux pieds, et sans même une petite bagarre... Mon Gabe s’éteignait à petits feu un peu plus chaque jour. Il m'en fit presque pitié mais au moins j'avais Blondie de mon côté. La pucelle ne lui faciliterait pas la tache et mon frère était bien loin derrière moi ! Je remporterais ce pari et j'aurais l'honneur de buter sa blonde. Ce jour là m'apportera une double dose de plaisir ; un festin de luxe et le bonheur de retrouver Gabe, rien que pour moi !
En contre partie de ce moment carrément jouissif, je me souvins quand même que mon mignon m'avait aussi filer entre les doigts.

« Et merde ! »

Mon casting pour incarner Paul et Hélène...

JESSE METCALFE 

Alias le jardinier de Desperate Houswife hihi mais je suis sûre que vous l'aurez reconnu...
Pour incarner Paul X/Paul Vayant, le fiancé humain pas si fidèle...


REESE WITHERSPOON

Directement inspirée du film Cruel Intentions, parfaite pour incarnée la douce et prude Hélène Desavoie.


Bulletin d'avancée au 10/12/13

Nous en sommes donc à :

-  75 pages word
-  101 484 sec (signes espaces compris)
-  17 915 mots

Les chapitres 1 à 8 sont bouclés.

Le chapitre 9 est en cours.

Le prologue  a été trouvé et est maintenant écrit!

Les 2 citations d'entrée et de fin ont été choisies.

Les chapitres 10/11/12 sont en partie écrits.

Bientôt la fin ;-)



Voilà voilà, à suivre....

lundi 2 décembre 2013

Extrait Chapitre 7

(Après avoir séduit Paul et s'être fait rembarrer par Gabe, Sil est de retour chez elle et s'ennuie ferme. Elle décide alors de rejoindre son père au salon) 

"Et si on allait converser un peu avec mon cher père ?"

Sous un brin d'idiotie je m'extirpais de mon lit et me frayais un chemin parmi les débris, vêtements, croquis et crayons qui jonchaient le sol. Arrivant au salon je l'y retrouva à sa place fétiche, sur son coin de canapé miteux. Il lisait.
Tu fais quoi ?
Il ne prit pas la peine de me regarder.
Ceci s'appelle un livre, je lis, donc.
Non, sans blague ? Tu lis quoi ?
La thèse du professeur Smig sur notre existence.
Fascinant...
Tu serais surprise mon enfant... J'ai bientôt finit, je te le laisserai.
— C'est ça, prend tout ton temps.
Je vins me caler devant la porte fenêtre mais je n'y voyais rien, la nuit était encore trop installée. Il y avait ni lune ni étoiles ce soir là. Une nuit difficile pour tout chasseur à l’affût. Sur ses pensées mon estomac gronda de nouveau à la mort.
Papa, je me demandais...
Oui ?
Que mange tu ? Et quand ? Enfin tous les combien de temps ?
Mon père dénia enfin me prêter attention. Il descendit ses lunettes d'intello sur son nez et posa son bouquin sur la table basse.
Tu as faim ?
Un peu.
J'aurais dévoré une famille entière oui !
J'ai des steak dans le frigo si tu veux essayer ?
Comme ceux du Club ?
Oui.
C'est quoi ?
Du bœuf.
Ça à quel goût ?
Je t'en prépare un.
Il se leva et partit dans la cuisine. Je l'entendis s'y affairer et mes yeux se posèrent alors sur le livre beige. Seul le nom du prof apparaissait sur la couverture. En même temps, j'y aurais mal vu écrit « La vraie vie des gargouilles » au beau milieu.
Mon géniteur revint avec un plateau sur lequel trônait un pavé de barbaque crue et sanguinolente d'environ deux kilos.
C'est tout ? Je ne suis pas au régime, moi.
Il faut y aller doucement, pour que ton estomac s'y habitue. Et puis rien ne t’empêche de manger plus souvent, de te rationner toutes les quatre à cinq heures environs.
Comme les humains quoi...
Un peu.
Je m’asseyais à ses côtés et soulevais la viande du bout des doigts.
Tu peut y aller ce n'est pas empoisonné.
Très drôle. Ça sent bizarre, en fait, ça ne sent rien...
Tu t'y feras.
Qui t'as dit que j'avais envie de m'y faire ?
Goûtes !
Empoignant maintenant la chaire si bien découpée qu'elle en était quasiment cubique, j'osais planter un croc dedans. Fidèle à l'odeur, c'était fade, végétale. Il y avait peu de gras et c'était froid ; sans vie. Néanmoins affamée, je finis ma gamelle sans trop rechigner.
Mon père avait un petit sourire en coin, fier de lui car il m'avait fait bouffer de l'animal, et fier de moi, rentrant petit à petit dans le rang des gargouilles civilisées, comme celles de son cher Club. 

« Quelle putain de sacrée nuit... »