The gargouille game

The gargouille game
Ils sont jeunes, immortels, abîmés, mauvais, carnassiers et plein de vices. Bienvenue du côté des méchants, face à des perso détestablement attirant qui viennent de mettre au monde un nouveau jeu diabolique...

samedi 18 janvier 2014

Extraits Chapitres 11, 12 et 13 final.

Afin de ne pas spoiler la fin du roman, voici un court extrait par chapitre :

Chap. 11.
Gabe rend visite à Sil afin de faire le point sur leur situation face au pari et...
De ses épaules mes mains glissèrent vers son entre jambes et ma bouche lui dévorait le cou.
Habituellement il m'aurait attiré violemment au sol où l'on aurait embrasé le tapis et ruiné un peu plus mon salon. Là, il n'avait pas réagit.
Mais qu'est ce que t'as dans le cul hein ? T'es au courant qu'elle t'as bousillé le cerveau ?
Tu as raison. Je ne sais pas ce qu'il m'arrive Sil. Elle a ce coté sainte ni-touche qui m'exaspère et j'ai envie de lui arracher la tête, de la vidée, de la dépecée comme une truie. Mais je suis aussi fou d'elle. Lui ôter la vie me tuerait avec. C'est une merveille de la nature Sil, un ange, un vrai. Je crois que je l'aime...
« Échec et mat... »
Étrangement je n'avais pas la moindre once de colère, mon cœur était mort. Il m'avait achevé.
T'es pas sérieux ?
Elle à réussis à me fait rire...
Je sais, j'ai vu. Comme c'est mignon...
Les larmes affleuraient derrières mes cils mais je ravalais ma déchéance. Il ne devait pas jouir de ce spectacle. Jamais il n'aurait ce privilège, personne !
Alors tu as perdus notre pari ! J'ai gagné ! annonçais-je acide et sans pitié.

Je ne perds rien du tout, c'est juste que je vais moins vite que prévu...

***
Chap 12.
Sil voulait absolument parler à Gabe à propos du pari, mais elle ne l'a pas trouvé.
Les nerfs à vifs, au bords de l'implosion, j'avais arpentée tout Lanistère en quadrillant la vile depuis l’hôtel jusqu'au manoir des De Savoie, en vain. Où était passé cet abrutit ? Il avait toujours été présent pour moi, toujours. Son absence en cet instant dangereusement plein d'adrénaline me mettait la rate à dure épreuve. Tel une enfant capricieuse, j'aurais pu retourner la terre entière et briser tous nos codes pour obtenir ce à quoi j'aspirais maintenant ; hurler ma joie.
Au lieu de quoi, je repris le chemin de la maison en pestant ma haine envers le monde et l’existence de ce pourrit ! Je regrettais même de ne m’être pas tapé Issac ! Je les maudissait tous les deux et me vengerais un jour ou l'autre de cette fratrie osant jouer avec mes nerfs, et le peu de bon sentiments qu'il me restait.
23.10. Trois petits coup à la porte me firent pourtant sursauter. Rien à voir avec les tambourinements de Gabe, et mon père avait les clefs. De plus, ça sentait l'humain... Je relevais le nez de mon oreiller dans lequel je venais de crier ma rage, arrangeais mes cheveux à l'aveugle, et inspirais un bon coup...
« Paul ?! »
Désarçonnée, l'instinct encore endormit par mes récentes émotions, je lui ouvris ma porte.

***
Chap 13.
Un jour plus tard... Sil est toujours à la recherche de Gabe.
21.01. De retour dans ma couche, je me remis à broyer du noir. Comment cet abrutit arrivait à me plomber le moral même sans être présent ? J'étais bel et bien perdue et surtout, d'une possessivité maladive. Encore une fois, il avait eu raison...
22.01.
«Bordel, mais qu'est-ce-que tu fou Gabe?».
Perdant patience, j'enfilais mes converses, ma veste en jean, et pris le chemin du manoir des De Savoie. J'avais comme une vielle intuition malsaine qui rodait en moi. Cet abrutit ne serait quand même pas parvenu à ses fins ? Je m'y rendis à reculons de peur de trouver mon mâle dans les draps d'Hélène. Sur place, au lieu de quoi, il y régnait une silencieuse émulation. Deux ambulances et une voiture de police étaient stationnées devant la demeure aussi joyeuse qu'un croque mort. Gabe aurait-il fait la connerie du siècle ? Mon estomac se tordit sur lui même et j'eus un haut le cœur. Non, ce n'était pas le moment de rendre une marre de sang. Je sortis mon téléphone de secours et fis mine d'appeler. A la place, je me concentrais sur la conversation d'un homme en blouse blanche à une de ses semblables. Ils étaient forts mignons tous deux, forts appétissant... Mais la panique refit surface et j'ouvris grand mes oreilles. Ce que j'appris alors, dépassa tous les orgasmes du monde... et Gabe n'y était pour rien.


samedi 11 janvier 2014

Bulletin d'avancée au 11/01/14

Nous en sommes donc à :

-  92 pages 
-  133 138 sec (signes espaces compris)
-  23428 mots

Les chapitres 1 à 11 sont bouclés.
Le chapitre 12 est finit à 90%... ainsi que le chapitre 13 ! Et oui, il y a bien un chapitre 13 ;-)

L'écriture du premier jet de Crève-Pierres est donc quasiment terminée ! Maintenant nous allons rentrer en phase de relecture, où une première vague de corrections va être effectuée.

Ensuite, l'ensemble sera remit entre le mains de "bêta-lecteurs" qui m'apporteront leurs remarques, critiques, avis, corrections... Je m'y pencherais pour reprendre l'ensemble du roman une deuxième fois, (et bien plus lol). Après quoi, Crève-Pierre sera alors prêt à affronter l'avis d'un plus grand nombre de lecteur...

vendredi 3 janvier 2014

Extraits chapitres 9 et 10

Début du chapitre 9...

Minuit quinze, la faim au ventre j'errais dans les rues de Lanistère à la recherche d'un casse-dalle. A cette heure ci un dimanche soir à part les putains et quelques ivrognes plus ou moins jeunes, plus ou moins crades, il n'y avait pas grand chose d'autre. L’idée de me farcir une catin me dégouttait à l'avance. Les deux dernières m'avaient filé la gerbe pendant une semaine chacune. Il y avait bien le clodo de la gare mais il me répugnait tout autant. Restait plus qu'a prier pour que je croise quelqu'un au bon endroit au bon moment.
02.19. Plus de deux heures plus tard j'étais toujours bredouille. L'errance m'avait conduite à un quartier résidentiel de moyenne classe. La-bas, entre les immeubles, j’eus la surprise de tomber sur un petit groupe d'individus de mon age qui ricanaient sous le porche d'un bâtiment. J'attendais qu'ils daignent bien vouloir se séparer afin d'en prendre un en chasse. Ils étaient six, quatre filles, et deux mignons. J'avais aussi l'option gratter une clope, en brancher un, le conduire derrière une porte cochère, lui faire sa fête et le finir façon mente religieuse. Je me tâtais... Mais je n’étais pas trop d'humeur à la dragouille, je crevais juste la dalle. Il me fallait donc quelque chose et vite avant que je comète une stupide bavure.

03.50. Alors que je me résignais à rentrer bouffer un steak à la con, l'une des filles se leva et entreprit de faire une distribution de baisers décomplexés. Cette petite sauterelle était mienne...
***

Chapitre 10, Sil est avec Paul en plein rendez vous galant dans un café de la ville...

On s'installa et il me laissa le côté banquette. D'après ma connaissance en matière de café, c'en était un des plus traditionnel. Un bar, des tables en faux marbre blanc, des vielles affiches de publicité, une odeur de tabac froid qui resterait éternellement à la surface des murs à la peinture beige écaillée, une serveuse jeune, jolie et niaise que je me promit de goûter un jour, et un menu composé de pas moins de cinquante sorte de boissons différentes dont aucunes n'atteindrait jamais le niveau de celle que j'affectionnais moi ; le sang.
«Qu'est ce que je vais bien pouvoir prendre ? »
La seule chose qui me tentait hormis Paul et la serveuse était de l'eau. J'optais donc pour un thé histoire de ne pas attirer l'attention de mon mignon vers de fausses idées. Lui il commanda un double expresso et un Muffin.
Au moment où nous allions enfin commencer à converser, je perçut l'odeur quasi jumelle de ce con de Gabe.
« Et Merde !»
Sil, ma belle, ça me fait plaisir de te voir par ici !
Salut, Issac...
Tu as bonne mine, vraiment bonne mine.

***

Le téléphone de Paul sonnait et il répondit; le mal polie. Il fut bref, courtois, faussement ravie et plein de courbettes.
C'était votre petite amie ?
Il se raidit aussitôt.
Non. Mais c'est une très bonne amie, rien de plus. Qu'est-ce qui vous fait penser qu'on est ensemble ?
La façon dont vous lui avez mentit.

Je le regardais droit dans les yeux. Il releva les sourcil décontenancé.
C'est déstabilisant, je sais.
Il voulais répliquer, détourner le regard mais il était pris au piège, ensorcelé. J'avais décidé de reprendre les rennes et d'attaquer de plein fouet. Après tout, bien que cet être était fort charmant je n'allais pas y passer toute ma vie.
C'était ma fiancée, avoua-t-il alors.
Et je hochais la tête, satisfaite de sa réponse.
Lui revint se concentrer sur son muffin. Il entreprit de le déshabiller de son emballage tandis que je l'observais.

Vous en voulez ? me proposa-t-il avec un sourire charmeur.

***

Je trempais les lèvres dans mon thé pour la première fois. Lui, il avala un autre bout de muffin.

Donc vous n'avez pas de petit ami ?
Tu es toujours aussi direct ?
Plus ou moins.Vous n'avez pas répondus à ma question...
Plus ou moins.
Vous êtes une femme bien mystérieuse mademoiselle Sil.
Non je n'ai rien de mystérieux. Les petits amis officiels ça n'est pas mon truc non plus, c'est tout.
Bien, vous voyez, ce n'est pas si difficile... au moins nous sommes tout deux honnêtes... s'esclaffa t-il fier de lui.
Et ta fiancée, est-elle est au courant ?
«Hélène ma belle Hélène...»
Joker.
«Petit joueur».
Accordé.

De toute les manières je connaissais déjà la réponse.

Je tenta de nouveau de m'abreuver de ce ce jus d'herbe dont raffolais les humains.
«Pouah!»

On dirait que le thé n'est pas ton truc non plus.
On dirait que tu sait cerner les femmes...

Bulletin d'avancée au 03/01/2014!

Fêtes de Noel en famille obligent, je n'ai quasiment pas avancé...

Nous en sommes donc à :

-  81 pages word
-  115 128 sec (signes espaces compris)
-  20 265 mots

Les chapitres 1 à 10 sont bouclés.
Les chapitre 11 et 12 sont en cours.
Il y aura peu être un chapitre 13, à voir.


Et par ce que ça m'a fort touché, je voulais partager que Crève-Pierres a été cité sur Cocyclics (http://tremplinsdelimaginaire.comdans la sélection des challenges coup de cœur de 2013. Ce n'est vraiment rien mais la reconnaissance de quelques lecteurs à mes yeux, ça n'a pas de prix!!! Bref, je suis à fond pour 2014 hihihihihi