Afin de ne pas spoiler la fin du roman, voici un court extrait par chapitre :
Chap. 11.
Gabe rend visite à Sil afin de faire le point sur leur situation face au pari et...
Chap. 11.
Gabe rend visite à Sil afin de faire le point sur leur situation face au pari et...
De
ses épaules mes mains glissèrent vers son entre jambes et ma bouche
lui dévorait le cou.
Habituellement
il m'aurait attiré violemment au sol où l'on aurait embrasé le
tapis et ruiné un peu plus mon salon. Là, il n'avait pas réagit.
—
Mais
qu'est
ce que t'as dans le cul hein ?
T'es
au courant qu'elle
t'as bousillé
le
cerveau ?
—
Tu
as raison. Je
ne sais pas ce qu'il m'arrive Sil. Elle
a ce
coté
sainte ni-touche
qui
m'exaspère et j'ai envie de lui arracher la tête, de la vidée, de
la dépecée comme une truie.
Mais
je suis aussi
fou
d'elle. Lui
ôter
la vie me tuerait avec. C'est une merveille de la nature Sil, un
ange, un vrai. Je crois
que je
l'aime...
« Échec
et mat... »
Étrangement
je n'avais pas la moindre once de colère, mon cœur était mort. Il
m'avait achevé.
—
T'es pas sérieux ?
—
Elle à réussis à
me fait rire...
—
Je sais, j'ai vu.
Comme c'est mignon...
Les
larmes affleuraient derrières mes cils mais je ravalais ma
déchéance. Il ne devait pas jouir de ce spectacle. Jamais il
n'aurait ce privilège, personne !
—
Alors tu as perdus
notre pari ! J'ai gagné ! annonçais-je
acide et sans pitié.
—
Je
ne perds
rien du tout, c'est juste que je vais moins vite que prévu...
***
Chap 12.
Chap 12.
Sil voulait absolument parler à Gabe à propos du pari, mais elle ne l'a pas trouvé.
Les nerfs à vifs, au bords de l'implosion,
j'avais arpentée tout Lanistère en quadrillant la vile depuis
l’hôtel jusqu'au manoir des De Savoie, en vain. Où était passé
cet abrutit ? Il avait toujours été présent pour moi, toujours.
Son absence en cet instant dangereusement plein d'adrénaline me
mettait la rate à dure épreuve. Tel une enfant capricieuse,
j'aurais pu retourner la terre entière et briser tous nos codes pour
obtenir ce à quoi j'aspirais maintenant ; hurler ma joie.
Au lieu de quoi, je repris le chemin de la maison en pestant ma haine
envers le monde et l’existence de ce pourrit ! Je regrettais même
de ne m’être pas tapé Issac ! Je les maudissait tous les deux et
me vengerais un jour ou l'autre de cette fratrie osant jouer avec mes
nerfs, et le peu de bon sentiments qu'il me restait.
23.10.
Trois petits coup à la porte me firent pourtant sursauter. Rien à voir avec
les tambourinements de Gabe, et mon père avait les clefs. De plus,
ça sentait l'humain... Je relevais le nez de mon oreiller dans
lequel je venais de crier ma rage, arrangeais mes cheveux à
l'aveugle, et inspirais un bon coup...
«
Paul ?! »
Désarçonnée,
l'instinct encore endormit par mes récentes émotions, je lui ouvris ma
porte.
***
Chap 13.
Chap 13.
Un jour plus tard... Sil est toujours à la recherche de Gabe.
21.01. De retour dans ma couche, je me remis à broyer
du noir. Comment cet abrutit arrivait à me plomber le moral même
sans être présent ? J'étais bel et bien perdue et surtout, d'une
possessivité maladive. Encore une fois, il avait eu raison...
22.01.
«Bordel, mais qu'est-ce-que tu fou Gabe?».
Perdant
patience, j'enfilais mes converses, ma veste en jean, et pris le
chemin du manoir des De Savoie. J'avais comme une vielle intuition
malsaine qui rodait en moi. Cet abrutit ne serait quand même pas
parvenu à ses fins ? Je m'y rendis à reculons de peur de trouver mon mâle dans les draps d'Hélène. Sur place, au lieu de quoi, il
y régnait une silencieuse émulation. Deux ambulances et une voiture
de police étaient stationnées devant la demeure aussi joyeuse qu'un
croque mort. Gabe aurait-il
fait la connerie du siècle ? Mon estomac se tordit sur lui même et
j'eus un haut le cœur. Non, ce n'était pas le moment de rendre une
marre de sang. Je sortis mon téléphone de secours et fis mine
d'appeler. A la place, je me concentrais sur la conversation d'un
homme en blouse blanche à une de ses semblables. Ils étaient forts
mignons tous deux, forts appétissant... Mais la panique refit
surface et j'ouvris grand mes oreilles. Ce que j'appris alors,
dépassa tous les orgasmes du monde... et Gabe n'y était pour rien.
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